Nous sommes beaucoup à nous demander comment faire pour déguster convenablement un vin. Existe-il des gestes dédiés ? Quel est le vocabulaire approprié ? Et surtout, comment faire ? Pour vous aider et vous guider dans cette recherche épicurienne, voici quelques conseils pour débuter en douceur et sereinement la découverte du vin.
1/ La bonne température
Chaque vin possède une température idéale qui lui permet d’exprimer tous ses arômes et sa puissance. Il est donc fortement conseillé de se renseigner sur les températures de dégustations préconisées. Pour le refroidir, vous pouvez le laisser quelques minutes au frigo ou simplement, selon la saison, lui faire prendre l’air en extérieur.
2/ Choisir son verre à vin
Vous le savez peut-être déjà, il existe des verres spécifiques pour boire le vin. Et si c’est le cas, c’est pour une bonne raison ! La forme, la taille et même la matière utilisée peuvent impacter votre dégustation : la perception des arômes au nez ou le goût peuvent varier. N’hésitez donc plus, il est grand temps d’investir dans quelques bons verres à vins.
3/ Ouvrir délicatement la bouteille
Oui délicatement. Car nous avons tous vécu un jour l’ouverture extrême et sauvage d’une bouteille qui a entraîné la perte partielle du bouchon dans ladite bouteille. Quel drame ! Faites donc attention, lorsque vous plantez votre tire-bouchon, de le faire avec calme et douceur pour ne pas compromettre la bonne dégustation qui va suivre.
4/ Observer sa robe
Dès que le vin commence à être versé dans votre verre, vous pouvez d’ores et déjà observer son écoulement et écouter son « glouglou ». Le son que produit la boisson en étant versé dans votre verre peut différer selon sa viscosité.
Ensuite, vous pouvez regarder de plus près la robe : est-elle rubis ou violacée pour les vins rouges ? Plutôt rosé vif ou rosé « pelure d’oignon » (rose intense avec quelques nuances de cuivre) pour les vins rosés ? Ou bien Jaune vert, jaune miel ou jaune citron pour les vins blancs ?
L’aspect, la limpidité du vin, est également à prendre en compte : brillant, voilé ou plutôt trouble ?
5/ L’odorat pour les arômes
Il faut suivre une certaine méthode pour définir correctement les différents arômes qui se cachent. Tout d’abord, il s’agit de sentir le premier nez : avant de l’aérer, de le tourner dans le verre, il faut sentir le vin, par petits « coups de nez » pour qu’il vous dévoile sa première olfaction. Vient ensuite une seconde olfaction, avec cette fois-ci, une agitation du vin pour faire émerger les arômes qui se cachent (faites tournez votre vin dans votre verre). Vous aurez ainsi des séries d’odeurs qui en englobent d’autres : fruitées (pomme, cerise, cassis, abricot …), boisées (réglisse, résine), épicées (poivre, cannelle, girofle) entre autres.
6/ Définir le goût
Vous devez tenir compte de plusieurs éléments :
- l’attaque, soit l’entrée du vin en bouche
- le développement pendant la dégustation
- la finale, ce qu’il reste comme ressenti une fois le vin avalé
Lors du développement en bouche, il est conseillé de faire dans un premier temps tourné le vin pour que chaque partie de votre langue puisse entrer en contact avec le vin, puis aspirer un petit peu d’air pour l’aérer et ainsi faire apparaître des notes qui n’étaient pas encore dévoilées. Un grand vin aura une longue finale (vous gardez en bouche ses arômes même après l’avoir avalé).
Vous pourrez alors trouver des notes d’acidité ou d’amertume, le vin pourra avoir une intensité qui sera être faible ou ample, des tanins râpeux ou durs ou encore vous pourrez parler de la souplesse du vin.
Avec tous ces conseils et ces explications en main, il ne vous reste plus qu’à vous entraîner, seul ou entre amis. Et surtout, le plus important, amusez-vous !